Pour tenter de conserver son influence sur l’Ego, (sa mère) La Peur va fomenter un ubuesque procès de L’Amour (son père) pour tenter de le mettre hors d’état de nuire et l’éloigner de son fils pour qu’il ne découvre pas son secret.
La Peur est présente dans nos vies pour nous protéger des dangers, pour la survie de l'espèce humaine.
Que se passe-t-il si elle prend trop de place ou qu'elle n'est plus à sa place ?
Notre égo grandit avec nous, nous le façonnons au cours de notre vie. Dans ce roman, sa quête intérieure l'amènera à expérimenter un égo zéro biberonné par La Peur, ensuite un égo sur-dimensionné pour prendre son indépendance, et pour finir par un égo équilibré inspiré par L'Amour.
On nous dit que L'Amour est notre essence alors que la vie peut être rude. Ne serait-il pas tout simplement un bonimenteur ? La société mène son procès pour l'enfermer afin que les êtres humains arrêtent de croire à ses sornettes et se remettent au boulot.
Quelle est la place de la Violence et en quoi elle peut amoindrir notre humanité en activant notre système de défense ?
La critique intérieure a souvent un mauvais rôle dans nos vies. Son anxiété peut nous amener à douter trop de ce qu'on est et s'en remettre à un autre pour nous améliorer, nous déconnectant de notre souveraineté. Et si La Critique Intérieure prenait une autre place à l'intérieur de nous ?
La peur, l’égo, l’amour, la violence et la critique intérieure sont à la fois très présents dans nos vies et à la fois méconnus quant à leur impact.
Que se passerait-il si on leur donnait la parole ?
Je me suis amusé à faire leur donner vie dans ce livre dans un double effet miroir autour de deux questions :
(Intérieur) Comment l’Ego grandit en nous quand il est nourri par La Peur ou inspiré par L’Amour ?
(extérieur) Comment La Peur influence-t-elle L’Ego pour façonner une société coupée de notre n(N)ature ?
L'être et la personne ne font qu'un avant que la condition humaine ne vienne plonger l'enfant dans un monde de sensations et d'attentes.
Réussir coûte que coûte contre la rudesse de la vie.
S'attacher à quelqu'un nous rend t il vulnérable ?
Ce livre a commencé par l’idée saugrenue d’un interrogatoire de L’Amour. J’imaginais qu’un policier le questionne sur les méfaits dont les humains l’accusent. Comme quoi L’ Amour n’était pas vraiment inconditionnel, mais plutôt conditionnel et qu’il faisait mal comme le dit la chanson « les histoires d’amour finissent mal en général. » Et puis, j’ai voulu raconter comment L’Amour avait été arrêté, et je me suis laissé prendre au jeu de l’écriture pour en faire une première version. J’ai demandé 8 retours de lecteurs ami·e·s. Et riche de ces remarques, je suis reparti en écriture pour améliorer les personnages, les intrigues, simplifier la structure…