Descendre dans son coeur quand c’est dur – 2ième partie

(suite de la première partie)

Bonjour cher·e détective intérieur d’amour,

J’ai ressenti beaucoup de colère intérieure suite à l’annonce du gouvernement, il y a une semaine, de faire porter les masques aux enfants de l’école primaire.

Au-delà de mes raisons d’être en colère, je vous propose de partager mon témoignage d’essayer de descendre dans mon cœur alors que c’était chaotique en moi.

La vraie vie quand c’est dur et que ça vous prend aux tripes. La quête intérieure vers plus d’amour est aussi cela.

  • Quand je me suis senti séparé des autres.
  • Quand j’ai senti la violence sur le pas de ma porte.
  • Quand j’ai voulu être autoritaire.
  • Quand j’ai voulu me défendre.

Il y aura plusieurs articles. Je vous propose de prendre un café, un thé ou autre et de prendre le temps de lire et d’écouter comment cela résonne en vous. Je me suis servi de la méthodologie utilisée dans le livret “Aimer plus activant votre détective intérieur d’amour” (stay tuned pour la diffusion !)

Je serai ravi de lire vos commentaires. Je vous invite également à le partager ou encore vous inscrire pour recevoir 

Plein de bisous démasqués.

Merci d’être là.

Mahdi

 

Partie 1

 Vous pouvez retrouver la première partie « L’intention de ma conscience a changé de “attentive” à “préoccupée” ici : https://www.queteinterieure.com/index.php/2020/11/10/descendre-dans-son-coeur-quand-cest-dur/

Partie 2

2 – Mon corps m’a envoyé des signaux de douleurs

 
A la fin de la première partie, je me suis retrouvé dans un espace intérieur empreint de colère. Je vous propose de continuer le voyage intérieur et de voir ce que j’ai découvert dans cet espace.

 

Ainsi ma conscience était alors tournée vers la méfiance et mon corps a commencé à m’envoyer des signaux de douleurs dans la tête et le ventre.

 

Je me demandais comment allais-je faire pour résoudre cette problématique qui me mettait en colère ? Mes pensées n’arrêtaient pas de tourner dans ma tête en augmentant ma charge mentale.

= Mon niveau de stress commençait à monter.

A mesure que mon mental n’arrivait pas à résoudre cette situation,  mon niveau de stress a augmenté et mon corps s’est mis colère (devenant rouge sur le petit bonhomme ci-contre).

Toute la journée du vendredi 31 octobre, j’ai été très peu présent à moi et à ma famille. J’étais pris littéralement par ces pensées d’incompréhension. J’avais envie de m’enfuir, de partir, de manger, de faire quelque chose pour anesthésier cette douleur que je ressentais. 

Voyant bien que je n’étais pas là, j’ai partagé mon état de colère à mes enfants et ma conjointe. « Les enfants, je suis en colère aujourd’hui à cause de l’obligation de porter des masques à l’école. Je suis désolé de ne pas être plus présent. » J’ai pris le temps de leur expliquer pourquoi ça me tendait en veillant bien à parler à partir de « moi ». 

Au fur et à mesure de la journée, j’ai commencé à entendre des parties de moi dire : « Si c’est comme ça, je les garde à la maison. Ce n’est pas possible de faire autrement. » Cela supposait aussi d’imposer mon choix à mes enfants (qui avaient envie de voir leurs copains), à ma conjointe et à mon ex-femme (avec qui je partage la garde alternée). 

Entendre cette part de moi autoritaire m’a permis de prendre conscience que mon système de défense s’était bel et bien activé. Avec tout le travail pour descendre dans mon coeur que j’ai fait précédemment, je sentais et savais que ce n’était pas « juste » pour moi de me laisser guider par ma part intérieure « autoritaire ».

 Je me sentais comme prisonnier. Après une analyse réflexive de la situation, je sais dire maintenant que j’avais dépassé un seuil au-delà duquel je pouvais difficilement revenir en moi sans une aide extérieure.

En fin de journée avant la tombée de la nuit, nous sommes partis marcher pour essayer d’évacuer cette tension. Au retour de la balade, je savais que j’avais besoin de parler à un des mes Coeurs de Soutien (cf. conférence sur le sujet). J’avais besoin d’aide pour prendre une décision avec une personne neutre. J’ai laissé un message à une amie, Nga Bui, qui n’était pas disponible sur le moment.

Le repas est passé, les enfants couchés, je sentais que j’étais très fatigué. Je commençais à avoir sérieusement mal au ventre. J’allais me coucher quand mon amie m’a rappelé.

J’ai pris l’appel et nous avons fait une petite séance improvisée de focusing pour aller écouter ce que cette douleur me disait.

(version allégée pour l’article)

_ Où as-tu mal ? Peux tu aller à la rencontre de cette douleur ?

_ Je sens une douleur au niveau du nombril.

_ Prend le temps de rester à côté de cette douleur. Et laisse venir.

_ Je sens qu’elle me parle de la violence.

_ Ok, laisse faire les choses.  

(J’ai ressenti de la tendresse pour cette douleur. Comme si elle m’attendait depuis longtemps).

_ Elle me dit que j’ai peur de ma violence. 

_ Ok, sais-tu dire pourquoi ?

_ Oui, je crois qu’elle me dit quelque chose sur ma peur de ma propre violence. 

_ Ok, accueillons-là.

(Petit à petit, j’ai laissé venir à voir ce qu’elle voulait me dire. Au fur et à mesure, la douleur s’estompait.)

_ Elle parle de ma peur d’utiliser ma force masculine trop fortement et de faire preuve de violence.

(C’est à ce moment-là que j’ai relié ma peur de ma vie d’avant où j’avais vu la force masculine s’emportait vers la violence)

_ Je crois qu’elle parle de ma peur d’être violent en utilisant ma force masculine. Lors de ma quête intérieure, j’ai pu m’ancrer à l’intérieur de moi, découvrir ma puissance féminine et depuis quelques mois j’ai reconnecté ma force masculine. Mais je crois que j’avais peur de l’utiliser quand quelque chose me mettait en colère. Maintenant, je crois que cette douleur me disait de me faire confiance et de pouvoir avancer, pour mener des actions, en toute sérénité. Qu’aujourd’hui j’ancrais ma force masculine dans mon féminin, toujours en lien avec ma vibration intérieure.

Quelle libération ! 

Pour moi, ce fut un évènement de vie d’enfin pouvoir utiliser toutes mes capacités masculines, sans craindre de blesser quelqu’un d’autre ou moi-même. 

Cette douleur m’a enseigné. J’ai beaucoup de gratitude pour elle.

J’étais enfin prêt à essayer de voir ce que je pouvais faire avec cette obligation de port des masques pour les enfants de primaire.

Heureusement, j’allais avoir besoin de toutes mes facultés pour affronter le retour à l’école de mes enfants et ma mise en action. 

Je vous raconterai dans le prochain ou les prochains articles quand je me suis senti « séparé des autres » (et ce que j’ai fait) et quand j’ai voulu me défendre (et comment je me suis débrouillé). 

Je vous parlerai également de comment je n’ai pas assez pris soin de ce qui vibre pour moi et pourquoi je n’ai pas utilisé mon vibra-coeur pour gagner en énergie.  

 

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